Rédigé par Monsieur Rodrigue Sèwènan CHAOU, Directeur général du Budget/MEF
Assisté par Madame Mireille Hortense CODJOVI, Directrice du Pôle Budget Ouvert/DGB/MEF
Au lendemain des résultats de l’enquête sur le budget ouvert conduite par International Budget Partnership (IBP) en 2012, le Bénin s’est résolument engagé dans une dynamique de gouvernance financière ouverte caractérisée par : l’accessibilité du public à l’information budgétaire et financière, la promotion de la participation du citoyen au processus décisionnel, et le renforcement de l’exercice de reddition de comptes et le contrôle citoyen.
Jusqu’en 2012, le cycle budgétaire était quasi-exclusivement piloté par le pouvoir exécutif. En effet, les différentes étapes du cycle budgétaire que constituent la formulation du budget, la préparation, l’exécution et le contrôle de l’exécution de la loi de finances n’étaient pas ouvertes au public et la documentation budgétaire était produit pour l’administration à des fins internes. En conséquence, il était observé :
Avec ces pratiques qui ne répondaient pas aux standards internationaux, le Bénin, soumis pour la première fois à l’évaluation indépendante de IBP en 2012, n’a pu recueillir qu’un score de 1/100 en matière de transparence budgétaire sur l’indice sur le budget ouvert (OBI, open budget index).
La préoccupation majeure à l’époque avait une double dimension : comment inscrire le processus budgétaire dans une dynamique de communication régulière et continue avec les citoyens et quels pouvaient être les documents supports des échanges permanents de l’administration publique financière avec les populations sur le processus budgétaire ?
L’état des lieux fait en 2013 sur la pratique de l’ouverture budgétaire au Bénin révèle :
Les défis qui ressortent de ces constatations sont de plusieurs ordres. Ils concernent l’identification des canaux appropriés de diffusion de l’information budgétaire, la mise en place de stratégies de recours à l’avis des populations sur les orientations budgétaires et de discussions avec les différentes couches de la population sur les choix de politiques publiques, le renforcement de l’information des parlementaires par la densification des informations produites en annexe au projet de loi de finances, la recherche de l’exhaustivité du contenu des documents budgétaires et la promotion sur la sphère de l’administration publique ainsi que sur l’esprit de redevabilité.
L’analyse du périmètre d’activités couvert par les différents axes de la transparence budgétaire a montré que la pratique de l’ouverture budgétaire, de la participation publique au processus de décision budgétaire et de la reddition des comptes n’est pas circonscrite seulement au domaine de compétence du pouvoir exécutif. Elle s’étend au pouvoir législatif et prend en compte, pour être complète, le pouvoir juridictionnel.
Le Bénin a ainsi, fort du caractère pluridisciplinaire et transversal de la transparence budgétaire, opté pour une approche intégrée de définition et de mise en œuvre des actions dédiées à l’amélioration de la participation citoyenne, au processus de décision financière publique, de reddition des comptes et d’ouverture des processus budgétaires. Cette démarche a été consacrée le 31 mai 2013 par l’organisation d’un atelier national de dissémination des résultats de l’évaluation de l’IBP de 2012. En prélude à l’atelier, un rapport d’analyse des résultats et de réalisation de l’état des lieux de la transparence budgétaire a été produit. Ce rapport a servi de document support aux discussions. Ont pris part à cet atelier, des responsables des structures centrales du ministère chargé des finances, des délégués des organisations de la société civile, des parlementaires ainsi que des partenaires au développement. C’était l’occasion pour les acteurs de la gestion des finances publiques, de prendre connaissance des piliers sur lesquels repose la transparence budgétaire, de se familialiser avec la méthodologie de l’évaluation de l’ouverture budgétaire par IBP, les questions de délai à observer pour la publication des documents budgétaires, de discuter les observations et recommandations formulées par les évaluateurs en direction du Bénin. L’atelier a permis également de partager les bonnes pratiques et les normes définies à l’international en matière de transparence (telles que les normes de l’OCDE, les normes du FMI).
Les travaux de l’atelier du 31 mai 2013 ont abouti à l’adoption d’une résolution qui constitue depuis lors, le fil conducteur des activités de promotion de la transparence et de la participation publique au processus budgétaire. Il s’agit de la décision de la mise en place, chaque année, d’un plan d’actions annuel de l’amélioration de la transparence budgétaire, de la participation publique et de la dynamisation de l’écosystème de redevabilité. Le plan d’actions pour l’amélioration de la transparence budgétaire et de la participation publique au processus budgétaire au Bénin est une matrice des actions à réaliser sur le périmètre d’activités du gouvernement, du Parlement et de la juridiction financière en faveur de la transparence budgétaire.
A travers la mise en œuvre effective des activités portées par les plans d’actions successifs des années 2013, 2014 et 2015, le Gouvernement du Bénin a augmenté la quantité d’informations budgétaires et a amélioré le contenu des documents qu’il met à la disposition du public par :
Par ailleurs, en application des directives du cadre harmonisé des finances publiques de l’espace communautaire UEMOA (Union Économique et Monétaire des États de l’Afrique de l’Ouest), le Bénin a procédé à la prise de décret n°2015-031 du 25 janvier 2015 portant code de transparence dans la gestion des finances publiques.
Du point de vue participation publique, il est développé des mécanismes comme l’invitation de la société civile aux séances/ateliers de définition et du choix des orientations économiques et budgétaires, piliers pour l’élaboration du projet de loi de finances.
Grâce à ces efforts de bonnes pratiques, le Bénin a obtenu à l’évaluation IBP de 2015, un score de 45/100 de l’indice sur le budget ouvert, largement supérieur au score enregistré en 2012 (1/100). Avec un bond de 44 points en 2015, le Bénin est qualifié du pays le plus réformateur au monde en la matière.
Les années 2016 et 2017 ont été marquées, au plan institutionnel/organisationnel et en matière de transparence budgétaire par la revue du dispositif d’ouverture budgétaire à travers : (i) la refonte du plan d’actions annuel pour l’amélioration de la transparence budgétaire, de la participation publique et de la redevabilité et (ii) la création de l’Unité de Pilotage de l’Amélioration de la Transparence Budgétaire et de la Communication (avec pour attributions de simplifier l’information budgétaire ; de la rendre accessible en temps utile et opportun aux citoyens ; et d’accroitre la visibilité de la Direction Générale du Budget).
L’objectif poursuivi est la mise en oeuvre des recommandations des enquêtes antérieures de IBP déclinées comme suit :
Suite à l’enquête sur le budget ouvert de International Budget Partnership (IBP) réalisée en 2017, notre pays le Bénin était crédité d’un score de 39/100 en matière de transparence budgétaire contre 45/100 en 2015, et d’un score de 9/100 en termes de mise en place de mécanismes formels de participation publique au processus budgétaire contre un indice de 17/100 en 2015. La contreperformance enregistrée d’alors est due simplement à la non publication à temps des documents budgétaires. Cette situation a mis en évidence la faiblesse institutionnelle du dispositif de pilotage qui a conduit le Gouvernement à créer un organe chargé de conduire les actions de renforcement de l’écosystème « transparence budgétaire, participation publique et redevabilité ». Dénommée « Unité de Pilotage de l’Amélioration de la Transparence Budgétaire et de la Communication (UPATBC) », l’organe est placé sous la tutelle de la Direction générale du Budget du Ministère de l’Economie et des Finances. Elle a pour mission principale d’élaborer et de conduire le plan d’actions pour l’amélioration de la gouvernance ouverte en relation avec la société civile, les groupes non constitués, la presse, le secteur privé, l’administration publique, les organes de contrôle pouvoir, les partenaires techniques et financiers, etc. Pour réussir sa mission, l’unité s’est structurée en trois bureaux en cohérence avec les grands axes définis dans le plan d’actions :
Après deux années successives de réformes courageuses et de mise en œuvre effective des activités, les résultats obtenus sont non moins élogieux. Ils sont présentés autour des points ci-après :
Dans le cadre de l’élaboration du projet de loi de finances, le Ministère de l’Economie et des Finances a exécuté plusieurs activités au nombre desquelles on peut retenir :
De nombreux documents ont été élaborés et publiés sur cette période sous revue, dans des formats améliorés et plus innovants. Il s’agit, entre autres :
Notons que ce nouveau document comporte les aspects tels que l’intitulé du programme budgétaire, la politique publique mise en œuvre, les crédits budgétaires alloués (en AE et CP), et les indicateurs de performance avec des cibles intermédiaires qui sont fixées.
De nouvelles initiatives dont le but est d’améliorer significativement l’information du public dans sa diversité ont également enrichi la documentation budgétaire. Dans ce registre, on peut citer :
Le Ministère de l’Economie et des Finances élabore pour chaque trimestre de l’année un rapport sur l’exécution du budget de l’Etat. Il en a ainsi découlé, quatre (04) rapports et quatre (04) versions citoyennes produits et publiés depuis l’année 2018. Mieux, pour enrichir davantage lesdits rapports, des tableaux matriciels croisés sur l’exécution des dépenses budgétaires suivant les quatre (04) types de classification internationalement reconnus sont également produits et mis en annexe : classifications économique, administrative, fonctionnelle et programmatique.
En appui à ces productions, la DGB a assuré l’élaboration et la publication des revues de milieu d’année 2017 et 2018 ainsi que leurs versions citoyennes en respect des standards internationaux. A cet effet, d’importantes informations y sont apportées comme :
En outre, l’animation du réseau des ordonnateurs a été effective tout au long de l’année.
Destiné à satisfaire aux attentes légitimes de reddition de comptes aux citoyens, contribuables et bénéficiaires des interventions publiques, le rapport de fin d’année a connu un contenu enrichi et qui porte sur :
Dans le but de faire participer les Organisations de la Société Civile au processus budgétaire, le calendrier budgétaire a été rénové de fonds en comble. Il intègre désormais plusieurs plages d’interventions pour le citoyen.
A ce titre, plusieurs ateliers d’échanges et de formation (matinées d’échanges avec les OSC, formations des OSC et des maires sur le processus budgétaire, etc.) ont été organisés à leur endroit aux fins de renforcer leur capacité d’agir. L’objectif principal étant de combiner désormais par leurs interventions, la pensée citoyenne à la démocratie financière.
Aussi, les OSC participent-elles au Débat d’Orientation Budgétaire en prélude à l’élaboration du projet de budget de l’exécutif.
Par ailleurs, le Ministère de l’Economie et des Finances a redynamisé le dispositif de reddition des comptes. Il s’en est suivi, l’adoption par le Parlement des lois de règlement des années 2014, 2015 et 2016 en régularisation. Le projet de loi de règlement de 2017 est également élaboré dans le délai et déposé sur le bureau de l’Assemblée Nationale. En outre, certains documents ont été publiés. Il s’agit :
L’expérience des Conférences Budgétaires Communales (CBC) en 2015 au niveau de vingt-un (21) communes est généralisée à toutes les 77 collectivités locales. Le but est de recueillir toutes les informations budgétaires nécessaires pour une programmation et budgétisation des ressources du Fonds d’Appui au Développement des Communes dans le cadre de la préparation du budget de l’Etat et des collectivités locales.
Les efforts fournis, grâce à l’engagement du Gouvernement, sous le leadership du Ministre de l’Economie et des Finances, ont fait passer le Bénin, à l’évaluation de IBP sur le budget ouvert en 2019, d’un indice de 39/100 en 2017 à 49/100, faisant ainsi de notre pays le ‘‘Champion en Afrique francophone en matière de transparence budgétaire’’. Cette amélioration place également le Bénin au-dessus de la moyenne mondiale de 45/100.
En termes de participation publique, le Bénin a enregistré également une bonne note de 24/100 en 2019 (soit un bond de 15 points par rapport à l’évaluation précédente de 2017) pour se positionner à la deuxième place en Afrique derrière la République Démocratique du Congo et largement au-dessus de la moyenne mondiale de 14/100.
Dans la logique de consolidation des acquis et d’adressage de réponses appropriées pour la mise en œuvre des recommandations de IBP suite l’enquête de 2019, plusieurs actions de réformes importes ont été initiées et concrétisées. Entre autres, il y a :
Passage d’un score de 49/100 en 2019 à 65/100 en 2021
Rang en 2021
Passage d’un score de 24/100 en 2019 à 28/100 en 2021
Rang en 2021
Passage d’un score de 57/100 en 2019 à 59/100 en 2021
Rang en 2021
Dans la mise en œuvre de ses plans d’actions pour la transparence budgétaire, la participation publique et la redevabilité, le Ministère de l’Economie et des Finances a collaboré avec des organisations internationales telles que CABRI, Global Initiative for Fiscal Transparency (Initiative mondiale pour la transparence budgétaire), le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), la Coopération Technique Allemande (GIZ), l’Union Européenne (UE), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique.
Au-delà du partenariat, le Bénin fait l’option d’adhérer à certaines de ces institutions spécialisées en ouverture budgétaire.
Le Bénin, avec l’engagement du Gouvernement pour la mise à disposition du public d’informations budgétaires fiables, exactes et exhaustives en temps utile, a adhéré, le 23 janvier 2018, au réseau ‘‘Global Initiative for Fiscal Transparency’’ (GIFT).
En qualité de membre/conseiller du réseau, le Bénin n’a aucune obligation économique vis-à-vis de ce dernier. Cependant, les obligations directes que l’adhésion à GIFT implique concernent la poursuite du processus d’amélioration de la transparence budgétaire et la mise en place d’un plan d’actions à cette fin.
Grâce à son adhésion et ses remarquables progrès en matière de budget ouvert, le Bénin a participé aux cotés de ses pairs Africains à savoir : Afrique du Sud, Libéria, Nigéria et Sénégal, au Projet d’Accélération de l’Ouverture Budgétaire (Fiscal Openness Acceleration Project (FOA)) initié conjointement par ‘‘International Budget Partnership’’ (IBP) et “Global Initiative for Fiscal Transparency’’ (GIFT).
L’objectif du projet est de renforcer les capacités techniques d’un certain nombre de représentants de gouvernements motivés et œuvrant pour améliorer la transparence budgétaire, ainsi que de mettre en place des mécanismes de participation du public à l’élaboration des politiques budgétaires, tout en instaurant un dialogue entre la société civile et les autorités financières publiques sur l’utilisation des deniers publics.
Le Bénin a tiré d’importants avantages des travaux de sa participation au projet FAO à travers l’amélioration substantielle du dispositif de production et de publication à bonne date des documents budgétaires, de l’accroissement de la qualité et de la quantité d’informations dans lesdits documents.
Le projet a permis au Bénin de développer et de mettre en exploitation un mécanisme innovant de participation publique au processus budgétaire dénommé « Boussole du Processus budgétaire (BousProB) ».
L’outil BousProB est une application pensée et conçue par la Direction générale du Budget en vue de faciliter aux citoyens le suivi des étapes d’élaboration du budget de l’Etat et l’accès aux documents budgétaires. Cet outil a pour objectif d’aider à la consolidation d’une démarche participative et inclusive. Ainsi, il permet/offre :
Ces multiples avantages tirés du Projet d’Accélération de l’Ouverture Budgétaire (FOA) justifient d’ailleurs la bonne progression du Bénin dans la publication des résultats de l’enquête sur le budget ouvert 2021. Ils continuent d’inspirer le Gouvernement dans le choix des options/pratiques pour une ouverture budgétaire plus accélérée.
Le Conseil des Ministres en sa séance du mercredi 28 mars 2018, a approuvé l’autorisation d’adhésion du Bénin à l’Initiative Africaine Concertée sur la Réforme Budgétaire (CABRI), une organisation intergouvernementale qui s’investit dans la promotion de la bonne gouvernance financière publique. L’acte d’adhésion est transmis le 25 mai 2018 à l’institution.
Cette démarche fait du Bénin un membre de plein droit de CABRI et confirme la volonté du Gouvernement du Bénin de renforcer son dispositif d’amélioration de la transparence budgétaire, de la participation citoyenne et de l’écosystème de redevabilité.
A travers cet acte d’adhésion, le Bénin bénéficie d’un appui technique de l’institution en matière de conduite des programmes de transparence budgétaire et de la participation publique.
Entre autres activités exécutées avec CABRI depuis l’adhésion, nous avons :
Ces institutions constituent donc une source irremplaçable d’inspiration et d’appui technique et financier dans la dynamique d’amélioration de la transparence budgétaire.
Tout ceci a été possible grâce à l’engagement politique du Chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Patrice TALON, au leadership du Ministre de l’Economie et des Finances, Monsieur Romuald WADAGNI et à la détermination de l’équipe de la Direction générale du Budget (acteur pivot du processus), dirigée par Monsieur Rodrigue CHAOU.
Le Ministère de l’Economie et des Finances ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, au regard de l’ambition d’hisser le Bénin au rang des Etats ayant les pratiques de bonne gouvernance financière.
Le désir d’une densification des actions par la consolidation et le renforcement des initiatives s’est matérialisé en janvier 2023 par la mutation institutionnelle avec le passage de l’Unité de Pilotage de la Transparence Budgétaire à une direction sous l’appellation « Pôle Budget Ouvert » dirigée par Madame Mireille CODJOVI.
En effet, en plus du pilotage classique de l’écosystème, la nouvelle direction a pour ligne d’interventions de renforcer la digitalisation du mécanisme-pays de participation du public et l’utilisation des e-services dans la lutte contre la mal gouvernance financière.
En termes de perspectives, le Bénin ambitionne de placer davantage le citoyen au cœur de ses préoccupations en faisant de chaque béninois, un acteur clé dans la formulation et la mise en œuvre des politiques de développement. Ainsi, toutes les actions de réformes devraient contribuer à formater une nouvelle génération de femmes et d’hommes avertis des questions de gouvernance et conscients de leur droit à l’information financière.
En définitive, le Bénin dispose désormais d’une base solide pour continuer à faire avancer la mission d’augmenter la transparence budgétaire et la redevabilité dans l’utilisation des ressources publiques, et pour atteindre les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés. Comme décrit ci-dessus, le Ministère de l’Économie et des Finances a institutionnalisé ses efforts pour progresser dans ce domaine avec la création d’une direction dédiée et spécialisée et la formation d’un groupe de fonctionnaires spécialisés dans ce domaine, sur la base d’un arsenal juridique qui oblige les différentes parties prenantes à respecter les normes élevées de transparence qui sont fixées.
Par ailleurs, des cadres de collaboration et de partenariat sont créés avec divers acteurs provenant des ministères et Institutions de l’Etat, de la société civile, de la presse, du monde universitaire, du secteur privé et de la communauté internationale, qui soutiennent et encouragent le ministère de l’Economie et des Finances à poursuivre les efforts dans le domaine du budget ouvert. Il a été démontré que les progrès du Bénin dans ce domaine sont l’une des preuves qui offrent au pays un accès aux marchés financiers sur une base compétitive, et qui génèrent la confiance des partenaires au développement et des investisseurs internationaux.
Enfin, peut-être le plus important, la condition la plus essentielle pour la pérennité de la transparence budgétaire dans notre pays a été réalisée : pour le Gouvernement, le budget ouvert constitue un nouvel indicateur de bonne gouvernance financière publique et les acteurs de la société civile considèrent la transparence budgétaire désormais comme une chose qui leur appartient, comme un droit fondamental qu’ils doivent défendre et pour lequel il vaut la peine de travailler et se mobiliser autour du Gouvernement.
-FIN-